“La couleur dans la lumière” affiche le musée Paul-Dini, pour nous inviter à regarder 150 œuvres d’héritiers de l’impressionnisme. Dimanche soir, il sera trop tard pour répondre à l’invitation.
Dans l’histoire de la peinture, il y eut la rupture fondamentale de l’impressionnisme au milieu du XIXe siècle, qui finissait de donner des formes et couleurs réalistes à la représentation d’un sujet pour atteindre à une retranscription subjective des effets de la lumière sur les choses.
Puis, comme tout mouvement, il déclina (1886 signe la dernière exposition impressionniste) au profit de nouvelles esthétiques : le pointillisme, la peinture nabi, le fauvisme ou encore le symbolisme.
Avec un Signac descendu tout exprès d’Orsay
Ce sont ces héritiers – rangés sous l’appellation de postimpressionnistes – qui sont à l’honneur dans l’exposition du musée Paul-Dini, à travers quelque 150 œuvres dont 13 prêtées par le musée d’Orsay, notamment Le Château des papes de Paul Signac.
Dans sa logique de valorisation de collections d’artistes rhônalpins, le musée caladois a réuni artistes locaux et maîtres parisiens pour souligner les apports de chacun dans la recherche incessante sur la lumière et la couleur qui anima tout le début du XXe siècle.