Après la Biennale d’art contemporain, le musée Guimet accueille la plus grande exposition jamais réalisée autour de Shepard Fairey, connu sous le nom d’Obey, l’un des plus grands artistes de street art. Elle sera ouverte tout ce week-end de Pâques.
Conçue par Spacejunk Lyon, avec à sa tête le passionné Jérôme Catz, 1001 Reasons to (dis)OBEY retrace le parcours de Shepard Fairey depuis la création de son premier autocollant en 1989 – acte fondateur de son travail avec le visage du catcheur français André the Giant – jusqu’à ses dernières pièces.
Au total mille œuvres, films et objets révèlent un artiste engagé qui fait de son art un témoin de la société, explorant les thèmes de la paix, du droit des minorités, de l’écologie et de la politique, créant des variations autour de personnalités du sport, de la musique, du rap et du skateboard (pratique qui, contrairement à la France, est devenue populaire très tôt aux États-Unis).
On découvre ses différentes techniques avec des sérigraphies rares peintes à la main (la série pochettes de disques très graphique en noir et blanc) jusqu’à des productions en grand nombre peu chères (Obey veut que son art soit accessible à tout le monde) et des œuvres originales plus récentes réalisées sur métal et sur bois sans oublier celles sur tee-shirt et sur le skateboard avec sa salle dédiée.
Le public peut revoir une de ses œuvres les plus célèbres, le portrait Hope de Barack Obama qu’il soutient lors de la campagne présidentielle de 2008, dont le succès donna un coup de projecteur inédit sur l’artiste et le street art en général, démontrant également qu’en Amérique l’appui d’artistes dans des campagnes politiques est totalement ancré dans les mœurs. Créée sans aucune subvention, pour un coût de 100 000 euros, l’exposition affiche des prix d’entrée bas : 9 euros, 6 euros pour les étudiants et gratuit pour les moins de 14 ans. Raison de plus pour se précipiter sur cet événement exceptionnel !
1001 Reasons to (dis)OBEY – Du 8 mars au 9 juillet, au musée Guimet – Ouvert le lundi de Pâques (10 avril). www.spacejunk.tv
Decevant. Trop répétitif.
Sur quelques œuvres intéressantes ce serait bien qu il y ait des cartes mais c est pas assez cher.....
Bon ça permet au moins de rerentrer au Guimet.