Après six années de travaux de rénovation, le musée de Fourvière rouvre ses portes avec une exposition grandiose initiée par l’ONG lyonnaise Amour Sans Frontière en coproduction avec la fondation de Fourvière.
Après l’église Saint-Julien de Tours et la chapelle des Jésuites de Cambrai, l’artiste engagé Marcoville – dont l’art est fait de multiples matériaux de récupération – pose ses sculptures créées à partir de chutes de verre, toutes retravaillées à la main, au musée de Fourvière.
Le verre symbolise la transparence, la lumière et l’éclat et lui permet de créer des univers oniriques qui s’inspirent de thèmes des textes saints mais aussi de contrées lointaines. Une douzaine d’œuvres sont exposées. L’installation pour celles qui sont suspendues a nécessité l’intervention pendant une semaine d’une équipe de cordistes.
On pourra découvrir l’œuvre phare et monumentale, Le Ban de poissons assemblant 30 000 poissons de 20 cm en verre, également Le Ciel avec 600 anges (60 cm chacun) et Le Jardin d’Éden avec 25 arbres dont les hauteurs vont jusqu’à 3,5 mètres. Cet événement est l’occasion pour Amour Sans Frontière de fêter ses 50 ans et de rappeler l’importance de ses actions dont fait partie le projet École-Eau à travers lequel elle finance plusieurs projets destinés à l’accessibilité à l’eau potable et à la construction d’écoles dans des villages oubliés de l’Afrique de l’Ouest.
Lumières Célestes – Marcoville – Du 1er avril au 1er octobre, au musée de Fourvière