Dans les galeries ce mois-ci : Truphémus, Max Schoendorff, Henri Castella (pour les anciens), Lahcen Khedin et Three One Treez. L’occasion de découvrir aussi un nouveau lieu.
Enfin Castella !
À 92 ans, Henri Castella court et peint toujours. À la tête d’une œuvre considérable, il reste un parfait inconnu pour le public et les instances officielles, mais pas de ses pairs, qui reconnaissent en lui un peintre majeur du XXe siècle lyonnais.
Abstrait lyrique et coloré, à la gestuelle totalement libre, Henri Castella est ici en compagnie de Macha Belski, David Lefebvre et Eleni Patakou, sur une thématique de “La ville autrement”.
Jusqu’au 25 mars à la fondation Renaud, fort de Vaise, 25 bd St-Exupéry, Lyon 9e – Du jeudi au dimanche, de 14h30 à 18h30 – 04 78 47 10 82.
Toujours Truphémus !
Autre grand peintre – 93 ans –, Truphémus, pour qui la peinture continue et reste plus qu’un art : une conviction et une condition de vivre. Bien que très connu, on peut encore en apprendre à son propos et au propos de la peinture dans un film documentaire de 52 minutes réalisé par Florence Bonnier.
Témoignages, œuvres, ambiances, simple humanité, chaleur humaine sont à son rendez-vous.
DVD & lithographie signée en vente à la galerie Le Soleil sur la Place, Lyon 2e.
Encore Schoendorff !
Trois ans après son décès subit, la galerie Descours consacre une exposition rétrospective à Max Schoendorff, autre figure emblématique de la culture et de la peinture du XXe siècle à Lyon.
On retrouve donc son parcours d’huiles, d’estampes, de dessins et d’entrelacs surréalistes.
Jusqu’au 12 mars à la galerie Michel Descours, Lyon 2e.
Au sud, du nouveau !
Inaugurée en 2000, la galerie Regard Sud expose des artistes issus du pourtour méditerranéen et d’ailleurs, dans une logique de passerelles vers les pays du Maghreb et du Moyen-Orient ; exposant des personnalités reconnues comme méconnues.
C’est au tour de Lahcen Khedin et ses œuvres sur papier très colorées dans la continuité d’un expressionisme américain et de Keith Haring.
Du 10 mars au 23 avril, à la galerie Regard Sud, Lyon 1er.
En ville aussi !
Nouveau lieu, nouvelle ambiance, nouveaux artistes… C’est en plein centre-ville, c’est sympa, c’est de la peinture – des portraits, en l’occurrence. C’est Three One Treez. C’est au Wud & Iron.
Jusqu’au 4 avril, au Wud&Iron, 47 rue des Remparts-d’Ainay, Lyon 2e.
Ainsi qu’à la MapraA !
Il y a un A en plus à la Maison des arts plastiques Rhône-Alpes, cause d’Auvergne. Ce sont toujours des artistes choisis par… des artistes. Ce mois réunit des sculptures à la Jan Fabre de Tartie, ainsi que les acryliques sur toile éclatées de Varda Schneider.
Du 10 au 26 mars, 7-9 rue Paul-Chenavard, Lyon 1er.
Il est important de présenter au public ce qui se fait aujourd'hui. L'ancien et le moderne?!... L'ancien pour dire que c'est figuratif. Le moderne pour ce qui ne l'est pas. Je trouve puéril d'opposer ces complémentarités. Dans la peinture pariétale ne voit-on pas du concret et de l'abstrait? Rejeter l'ancien est rejeter...le musée du Louvre, par exemple. Mettre en exergue le moderne est permettre à la mode de vivre. Mais qui dit mode dit mode passagère donc produit jetable. Je préfère le mot contemporain dans lequel doivent être inclus le figuratif et l'abstrait. Sinon c'est faire preuve de discrimination. De discrimination culturelle, à savoir que pour cela il faudrait être, au moins, critique d'art, sinon grand esthète. QUI peut se permettre cela? En vérité personne ! Humilité SVP !!!