Le musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne, qui a aussi une nouvelle directrice, s’est refait une toilette pour fêter ses 30 ans. Il rouvre ce samedi, notamment avec une exposition Anish Kapoor. Aperçu du programme à venir.
Inauguré en 1987, le musée d’Art moderne et contemporain (MAMC) de Saint-Étienne fut l’un des premiers musées d’art contemporain créés hors de Paris. Il possède une très riche collection, constituée par les conservateurs éclairés que furent successivement Maurice Allemand, Bernard Ceysson, Jacques Beauffet et Lorand Hegyi. 2017, année anniversaire, marque continuité et projets, avec une implantation numérique, une plus grande utilisation de la bibliothèque (expo Le Corbusier à partir du 24 novembre à Firminy) et du cabinet de dessins, une plus forte implantation dans la métropole et une ambition internationale. Ses collections voyagent toute l’année en France : une exposition est ainsi prévue au Jeu de Paume en février 2018 puis en Chine.
Nouvelle direction…
Succédant à Lorand Hegyi, Aurélie Voltz est nommée au poste de directrice générale à compter du 1er octobre. À 44 ans, elle a notamment été directrice des musées de Montbéliard, rassemblant des collections encyclopédiques de la paléontologie à l’art contemporain, après une carrière de commissaire indépendante pour de nombreuses expositions internationales.
… et nouveau parcours
Lorand Hegyi achève son parcours au MAMC en en devenant le directeur général honoraire et par le commissariat d’une exposition consacrée à l’artiste indien Anish Kapoor. Il s’agit d’une nouvelle exposition originale pour cette star mondiale de l’art contemporain. Le sculpteur, auteur d’une tour toboggan pour les JO de Londres, a été vu un peu partout dans le monde (Versailles, Bregenz…), y compris au MAC et à la Biennale de Lyon (2015).
Parallèlement et pour une année, le musée stéphanois revisite ses collections en interrogeant le siècle à partir de sept thématiques : Mécanique de l’art, Narrative Art, Minimalisme et matériau, Mémoire et retour au primitif, Retour à la nature, Entre terre et ciel, et Figuration/Défiguration.
Enfin, sur des “Vues urbaines”, Valérie Jouve et Jean-Michel Othoniel (superbe Big Wave en briques de verre), deux jeunes Stéphanois, l’une photographe-vidéaste, l’autre volontiers plasticien polymorphe, seront proposés lors de deux expositions temporaires au printemps.