Avec sa nouvelle exposition, le musée des Beaux-Arts nous plonge dans des œuvres créées du XVIe au XXIe siècle qui expriment la fragilité de la vie et ses joies éphémères.
Près de 150 œuvres d’art (estampes, gravures, dessins, peintures, sculptures et installations), issues des collections du musée des Beaux-Arts et du musée d’Art contemporain de Lyon sont exposées, retraçant la vision d’artistes sur la fragilité de l’existence.
C’est vers 1600 que naît le genre pictural la “Vanité” qui aborde au travers de la nature morte le caractère éphémère des choses de la vie et la toute-puissance de la mort.
Il met souvent en scène des objets (livres, instruments de musique, nourritures, fleurs, bijoux…) rappelant qu’ils sont les symboles de plaisirs vains qui détournent l’humanité d’une seule réalité, celle de la fin inéluctable.
Cette approche évoluera au fil des siècles et jusqu’à aujourd’hui avec une diversité de genres et de thématiques (danses macabres, natures mortes, tableaux d’histoires, triomphes de la mort, bouquets de fleurs, natures mortes animalières…).
Parmi les œuvres présentées, le public peut découvrir La Vanité de Simon Renard de Saint-André (1613/14-1677) conservée par le musée qu’il conçut comme une variation où verre cassé, bulles, partitions en équilibre instable renforcent l’effet produit par le crâne, soulignant la proximité de la mort à venir.
L’exposition permet également de voir La Vanité de Picasso mais aussi des œuvres majeures du musée d’Art contemporain telles que Tiny Deaths de Bill Viola ou Butt to butt de Bruce Nauman.
À la mort, à la vie ! Vanités d’hier et d’aujourd’hui – Du 27 novembre au 7 mai 2022 au musée des Beaux-Arts – www.mba-lyon.fr