Après la grande exposition Antoine de Saint Exupéry, la Sucrière frappe fort avec un nouvel événement, Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps, qui présente à travers quarante œuvres un condensé du mouvement hyperréaliste né en sculpture dans les années 1960 aux États-Unis.
Cherchant à imiter les formes, les contours et les textures du corps humain afin d’en offrir une illusion parfaite, ce mouvement se positionnait alors en réaction à l’esthétique dominante de l’art abstrait, à l’instar du pop art et du photoréalisme.
Il est peu à peu devenu un reflet de notre société avec ses transformations et ses visions diverses de la représentation de l’être humain, tout en faisant évoluer son propre langage ainsi que les techniques utilisées.
L’exposition à la fois amusante et saisissante permet également aux visiteurs de découvrir la manière dont travaillent les artistes au travers de vidéos et d’interviews.
Leurs origines variées, partant des États-Unis à l’Australie en passant par l’Italie, l’Espagne, la Belgique et la Grande-Bretagne démontrent la vivacité de ce mouvement à travers le monde, qui continue de produire des œuvres surprenantes.
Parmi celles présentées, on peut en citer une très impressionnante Ordinary Man de Zharko Basheski (république de Macédoine du Nord) à la taille monumentale et qui laisse s’exprimer avec une force incroyable un homme en train de se libérer des chaînes de la trivialité.
Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps. Du 11 février au 6 juin – À la Sucrière, Lyon 2e