Exposition à Lyon : les éclats de vie de Pauline Souchaud à la galerie NörKa

La galerie NörKa nous fait découvrir Under mother’s skin de Pauline Souchaud, une exposition lumineuse qui nous plonge au cœur des entrailles de la vie sous toutes ses formes !

Artiste peintre et plasticienne résidant à la friche artistique Lamartine à Lyon, Pauline Souchaud est diplômée de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers et du Centre national des arts de Mexico où elle approfondit sa passion pour les couleurs qui fonde  l’originalité de son travail.

D’abord saisi par un éclaboussement de couleurs, on pénètre peu à peu, fasciné, dans ses univers faits de paysages intérieurs aux confins de l’infiniment petit et de paysages extérieurs dont certains sont immensément grands.

Captivée par l’imagerie scientifique, l’artiste mène une recherche autour de l’organique, du minéral, du cellulaire et du microscopique pour faire émerger des mondes invisibles à l’origine de la vie, de phénomènes naturels ou scientifiques et qui explorent aussi l’intérieur du corps humain, le dessous de la peau.

La métamorphose, peinture sur toile

Un feu vivant de couleurs


Elle peint sur deux supports : la toile qu’elle pose à plat au sol – la peinture étant guidée à l’eau avec des seringues – ce qui lui permet de travailler les différentes couches et d’être dans les flux naturels.

Elle s’échappe de la 2D avec des œuvres sur verre pour creuser la transparence, jouer sur la profondeur, le devant et l’arrière mais aussi la superposition et le mouvement des œuvres entre elles.

191 battements par minute, dyptique, 100x50cm, 2021

Ce qui frappe dans cette exploration de l’invisible, c’est la persistance du mouvement quel que soit le thème abordé, l’élan vital qui demeure vainqueur dans ce flirt entre la vie et la mort qu’elle fait émerger sans cesse, comme par exemple dans La Métamorphose, toile flamboyante de rouge, jaune et violet, donnant à voir des vaisseaux sanguins qui s’emparent avec ferveur d’un corps ou d’une matière en devenir ou 191 battements par minute, un diptyque avec un cœur qui bat et un autre qui explose dans un feu vivant de couleurs.

Et je deviendrai foudre

On aime aussi la superbe toile Et je deviendrais foudre dont les mouvements presque transparents jaillissent avec ses vert, jaune et blanc ou encore Planète engloutie, une carte en verre de la planète engloutie par les eaux et qui laisse apparaître des morceaux d’îles. Un travail à découvrir qui touche subtilement notre inconscient et notre imaginaire !


Under mother’s skin – Pauline Souchaud – Jusqu’au 5 mars – Galerie NörKa, Lyon 1er


 

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