Exposition : adolescentes en milieu rural à la galerie Kommet

Johanna Cartier s’immerge dans le monde invisible de la ruralité, révélant la condition et l’avenir incertain des adolescentes qui y vivent.

La jeune galerie KOMMET nous emmène à la rencontre de Johanna Cartier, une artiste bretonne qui travaille autour de plusieurs disciplines comme la performance, la vidéo, la peinture ou les installations.

Influencée par sa propre vie en territoire rural d’où elle aimait observer la vie autour, les champs vides à perte de vue, les bruits, les paysages mais aussi les HLM, elle élabore des projets en s’immergeant dans les habitudes et les pratiques de communautés pour en développer certains aspects, à la manière d’une sociologue ou d’une anthropologue.

L’ennui rural, le monde des routiers, de la performance sportive et même celui des concours canins comptent parmi ses explorations artistiques. Avec Terrains fragiles, amour miskine, elle entremêle sculptures et peintures et tente de montrer la vie d’adolescentes en milieu rural.

Drague aux abords d’une cage de foot, travail dans l’exploitation agricole familiale formatent une vie sur un territoire où il ne se passe pas grand-chose et où elles se trouvent confrontées à des jugements les faisant passer pour des filles trop sexualisées ou vouées à n’être que des femmes au foyer, des filles à l’avenir incertain ou déjà tracé !


Terrains fragiles, amour miskine de Johanna Cartier – Jusqu’au 11 février, à la galerie KOMMET


 

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