Le LyonLyopropose une exposition qui nous fait revivre avec nostalgie l’époque du baby-boom et du plein-emploi.
Avec Les jours heureux, archéologie des Trente Glorieuses, le musée urbain Tony-Garnier invite petits et grands à découvrir les Trente Glorieuses, ces trois décennies d’après-guerre (1945-1974) portées par la reconstruction et l’industrialisation du pays où règnent croissance exceptionnelle et plein-emploi.
L’explosion de la consommation marque bien sûr ces années où l’automobile s’impose tandis que le baby-boom fait enfler la démographie et que l’Europe entière se lance à la conquête du mieux vivre.
En résonance avec notre société actuelle en quête de sens, voire pour certains de décroissance, l’exposition dévoile quels étaient alors les symboles du bonheur et du progrès. On découvre par exemple le long du parcours une mobylette (prêtée ici par le musée Henri-Malartre), une pompe à essence, des jouets pour filles et garçons, avec également toute une série d’accessoires en plastique collectés par le musée dans le cadre d’un appel au prêt/don.
Le spectateur se replonge dans cette période également par le biais de vidéos, d’iconographies et d’une mise en récit à la fois ludique et pédagogique. Les enfants pourront d’ailleurs mieux s’en imprégner à l’aide d’un parcours spécialement conçu pour eux, au moyen d’un livret enquête.
Les jours heureux, archéologie des Trente Glorieuses – Jusqu’au 18 décembre au musée urbain Tony-Garnier, Lyon 8e
Exposition très intéressante qui montre tous les bons côtés mais aussi les mauvais et analyse le "mythe" qui a ensuite été fait concernant cette époque, pas si heureuse que cela.
Les 30 glorieuses, suivies des 30 piteuses, maintenant des 30 désastreuses.. et après les 30 ?