Avec Les Éphémères, la galerie Poltred (Lyon 3e) a ouvert ses portes à une délicate exposition de Sabine Freytag, photographe plasticienne passionnée depuis toujours par la nature.
Premier concept store de la photographie à Lyon, Poltred est une galerie entièrement dédiée à la photographie créée en 2018 pour les amoureux de la photo, amateurs et collectionneurs, mais aussi pour ceux qui aiment découvrir cet art dans une ambiance chaleureuse (la déco est de bois et de pierres), où l’on est accueilli par Julien et Pauline Malabry, couple fondateur, passionné et sans chichi.
Autour de deux espaces d’exposition et d’un bar avec produits bios et locaux, ils proposent des cours de photo, des conférences, une boutique avec livres et appareils argentiques (d’occasion), un laboratoire de développement (numérique et argentique) et un espace de coworking pour savourer tranquillement dans des fauteuils cosy de nombreux ouvrages.
Avec le parti pris de ne programmer que des artistes émergents et lyonnais, la galerie montre des œuvres originales en édition limitée aux prix accessibles, refusant d’avoir une ligne éditoriale pour n’exposer que des coups de cœur !
Les mouvements de la vie
Après APHRÓS de Romain Bagnard présenté en résonance avec la Biennale d’art contemporain, on y découvre Les Éphémères de Sabine Freytag, photographe plasticienne passionnée depuis toujours par la nature.
Elle développe depuis quinze ans un travail autour des fleurs, creusant les notions de vie et de mort, du temps qui passe, jouant avec leurs formes, leurs matières et leur fragilité.
Quarante œuvres sont exposées qui émanent de deux techniques, celle classique de la photo et celle de la fleur frappée. Avec la première, l’artiste dévoile les cycles de vie, de l’éclosion à la décomposition, avec la seconde, elle les frappe quelque peu, laissant le papier s’imprégner de leurs pétales et de leurs couleurs pour réaliser des toiles uniques au toucher étonnamment sans relief et pourtant rempli de traces et de lumières !
Les Éphémères de Sabine Freytag – Jusqu’au 28 janvier, à la galerie Poltred, Lyon 3e