Six formations régionales, et non des moindres, vont s'y succéder. L'Orchestre de l'Opéra de Lyon, sous la baguette de Kazushi Ono et avec le formidable pianiste François-Frédéric Guy (que l'on put savourer lors d'un récital avec Anne Gastinel, l'an dernier) pour Les Troyens de Berlioz. Lui succèderont, mercredi 29, Les Musiciens du Louvre-Grenoble pour Les Nuits d'été du même, dirigé par Marc Minkowski. Deux jours plus tard, ce sera au tour de l'Orchestre National de Lyon d'exceller, sans aucun doute, sur La Symphonie fantastique (toujours Berlioz), avec à sa tête Michel Plasson. C'est l'Orchestre Symphonique de Saint-Etienne et Laurent Campellone qui fermeront le ban, le 1er septembre, mais avec un programme duquel Berlioz sera absent, puisque se joueront Massenet et Bizet. On retrouvera aussi, en après-midi, des quatuors à cordes lyonnais à la réputation internationale : Debussy et Johannes.
A noter enfin, l'époustouflante Chambre Philarmonique qui proposera le Requiem de Fauré, dirigée par le non moins époustouflant Emmanuel Krivine, lequel avait d'ailleurs enregistré ce même Requiem avec l'ONL.
Festival Berlioz, jusqu'au 2 septembre à La Côte-Saint-André (38). 04 74 20 20 79 ou www.festivalberlioz.com