Un concept d'un nouveau genre fait son entrée dans la foi catholique Lyonnaise. Glorious, cherche à capter l'attention des jeunes fidèles mélomanes afin de revitaliser l'Eglise. Une nouvelle ère musicale qui tend à rassembler un plus large panel de fidèles, là où la fréquentation des églises est en berne.
Jeunes Lyonnais(e)s, vous-êtes catholique, vous aimez la musique ? La nouvelle star c'est vous. Groupe de pop-électro catholique, Glorious formé depuis 2002, invite les jeunes croyants à les rejoindre dans leur foi musicale. Le tandem Lyonnais formé par Benjamin et Thomas Pouzin, respectivement guitariste, pianiste et chanteurs lance courant septembre 2013, la "Worship Academy" (école de louanges). Un concept inédit en France qui s'apparente de prime abord à un énième concours de chant à défaut que celui-ci est de nature religieuse et qu'il n'y a pas de perdant, ou de gagnant sinon le plaisir d'avoir participé à la naissance d'un album. Entre quatre et huit jeunes, de 18 à 25 ans, seront accueillis dans des logements étudiants de la Maison des Familles, en face de l'église Sainte-Blandine (Lyon IIème). Ils bénéficieront durant 1 an d'une formation musicale et spirituelle, cette dernière sera procurée par le prêtre, le Père David Gréa.
Objectif : dynamiser l'Eglise
"Notre leitmotiv est de dynamiser l'Eglise, de la renouveler de l'intérieur. Les messes sont bien trop tristes. L'église n'est pas un musée mais une famille. La formation spirituelle offerte permettra aux participants de pouvoir parler librement de l'évangile, d'avoir une foi solide et de devenir ainsi des leaders de notre génération qui sèmeront ce nouveau souffle un peu partout en France" explique Benjamin Pouzin. L'idée se situe dans la veine du gospel et de sa bonne humeur contagieuse, à l'image des Méga-Churches ou Méga-Eglises en plein boom actuellement. Une pop populaire qui se veut fédératrice des foules et novatrice. La musique a le don intrinsèque de toucher un large public. "Le cardinal Philippe Barbarin a approuvé notre initiative et il nous a même envoyé renouveler toutes les messes" ajoute Benjamin Pouzin. L'orgue n'est désormais plus d'actualité, c'est une ambiance pop-électro moderne sur fond de guitare électrique rugissante, de quoi avoir une autre image des messes traditionnelles. Cependant, est-ce-que le pouvoir de la pop détient l'aura nécessaire à attirer nombre de participants vers la voix de la foi ?
