Grand Corps Malade est de ceux-là, lui qui a fait découvrir au plus grand nombre une branche très confidentielle du hip-hop, le slam. Certes son slam à lui est plus écrit qu'improvisé et revient à peu de choses près à déclamer de la poésie à cheval sur un piano et une béquille. Exercice au rendu parfois scolaire (le côté récitation), mais qui aura au moins suscité des vocations et permis l'essor des ateliers de slam. Grâce à lui il ne paraît plus incongru de déclamer en rythme et en rimes le récit de sa journée au bureau au beau milieu d'un bar bondé. C'est toujours ça de gagné sur la liberté d'expression, alors merci Grand Corps...
Grand Corps Malade, le 1er octobre à l'Espace Albert Camus à Bron et le 2 décembre à la Bourse du Travail