Affronter ses peurs, observer la rencontre dansée de deux continents, se laisser décoiffer par la Biennale. En septembre, la programmation jeunesse des salles du Grand Lyon nous fait grandir et voyager.
Les hommes, ces êtres sensibles et fragiles
Avec Big bears cry too, les enfants vont pouvoir découvrir le monde baroque de l’artiste flamande Miet Warlop. Sur scène, toutes sortes d’objets étranges s’éveillent tour à tour : un ours en peluche trop gentil, une pilule géante contre la tristesse, un énorme cœur en plastique qui manque d’air… Tout symbolise la vulnérabilité de l’homme, dans un univers trop grand pour lui. À travers ce spectacle très visuel, plein d’humour et de surprises, les enfants apprendront à affronter leurs peurs.
Big bears cry too – À partir de 6 ans
Mercredi 19 et samedi 22 septembre à 17h + vendredi 21 à 19h, au TNG
France-Japon, une rencontre dansée
Le hip-hop ne connaît pas de frontières. Pour preuve, Triple Bill #1, qui réunit deux chorégraphes français, Kader Attou et Jann Gallois, et la chorégraphe japonaise Mikey, dans trois courtes pièces pleines d’énergie, exécutées par des solistes japonais. Outre l’alliance détonnante de street dance à la française et à la japonaise, véritable mélange des cultures, on ne peut être que fasciné par la virtuosité et la rapidité incroyables des danseurs. Un spectacle qui décoiffe, présenté dans le cadre de la Biennale de la danse.
Triple Bill # 1 – À partir de 10 ans
Du 25 au 28 septembre à 20h30 (sauf mercredi 26, 19h30) au Radiant-Bellevue
Au-delà des frontières
À première vue, Sébastien Ramirez et Honji Wong avaient peu de chose en commun. Lui français d’origine espagnol, elle née à Francfort de parents coréens… Mais la création chorégraphique fit se croiser leurs chemins. À mi-chemin entre la danse et le théâtre, leur spectacle We are Monchichi raconte comment on se rencontre quand on n’a pas la même culture, les mêmes origines, la même langue… Dans cette version réadaptée par Fabrice Melquiot afin de la mettre à portée des plus jeunes, les corps des deux danseurs s’envolent, tombent, s’éloignent puis se rapprochent. Le tout avec grâce, esthétisme, humour et poésie.