Dans les trois premiers opus, l'archéologue le plus sexy du XXe siècle, sauvait l'Arche d'Alliance et le Saint Graal des mains des nazis et rendait au peuple indien les pierres de Shankara. Cette fois, Indiana s'attaque au mystère des crânes de cristal et tient la dragée haute à tout l'empire soviétique. Car oui, le professeur Jones a vieilli. Il fallait donc lui trouver des méchants de son temps. Si les premières aventures se situaient à l'entre deux guerres, cette nouvelle mouture prend place dans les années 50, en pleine Guerre Froide. C'est Cate Blanchett qui incarne Irina Spalko, l'ennemi de l'étape. Comme Harrison est un peu trop vieux pour taquiner de la gueuse et que Sean Connery n'a pas daigné sortir de sa retraite pour reprendre le rôle d'Henry, le père du héros, il fallait aussi lui trouver un nouveau partenaire. Shia Labeouf, vu dans Transformers (produit par Steven Spielberg), devrait donc servir à la fois de fils mais également de faire-valoir à l'aventurier. Un sidekick comme on dit dans le jargon. Malheureusement, on ne sait pas grand-chose de ce nouvel opus mais beaucoup voient dans ce quatrième volet le point de départ d'une toute nouvelle trilogie. Une nouvelle trilogie sous la forme d'une saga familiale ? Voilà qui n'est pas sans rappeler une certaine Guerre des étoiles, produite, comme la série des Indiana Jones, par un certain George Lucas...
Mal aux crânes
La franchise Indiana Jones s'est toujours appuyée sur des légendes plus ou moins avérées. Enfin, autant qu'une légende puisse l'être. Cette fois, c'est l'histoire des crânes de cristal qui occupe l'aventurier. La légende raconte que douze crânes féminins et un masculin auraient été transmis aux anciennes civilisations qui peuplaient jadis la terre par les Atlantes ou par des extraterrestres. Rien de moins... Pour les uns, une fois les crânes réunis, l'Empire Aztèque se reconstituera. Pour les autres, qui estiment la fin du monde à 2012 (un peu après la sortie du film en DVD), ils sont l'unique recours pour sauver l'espèce humaine. Ces crânes ont tout de même divisé la communauté scientifique et les adeptes de paranormal pendant presque un siècle. Des blocs de cristal taillés avec une extrême précision en forme de crânes humains ont été retrouvés un peu partout dans le monde et notamment en Amérique Latine. Mais les expertises faites à l'époque montrent que les Aztèques ne disposaient pas de la technologie nécessaire pour réaliser avec tant de précision ces crânes dans des matières si résistantes... Rassurez-vous, de récentes recherches ont depuis démontré que ces crânes seraient des faux. La fin du monde attendra