Lyon Capitale a sélectionné pour vous quelques expositions à aller voir à Lyon à la rentrée. Des jeux de société de nos ancêtres à la lumière, en passant par le street art beaujolais, il y en a pour tous les goûts.
Le jeu à Lugdunum
Le jeu durant l’Antiquité est le thème de l’exposition “Ludique” pour découvrir les jeux auxquels s’adonnaient nos ancêtres et s’initier à certains d’entre eux grâce à un espace inédit. Dans une scénographie sous forme de marelle, huit thématiques de l’exposition sont mises en scène de façon “ludique” et sous forme de saynètes : le jeu est abordé selon ses différentes fonctions sociales de l’époque. Passé et présent sont reliés au travers de jeux actuels s’inspirant de la période antique. Petite enfance, jouets mobiles, poupées, jeux d’adresse, jeux sans jouets, jeux de dés, jeux de plateaux et osselets, le visiteur découvre le rôle du jeu dans le quotidien de l’Antiquité. Du hochet à la dînette, en passant par la poupée, la balle et le cerceau, l’exposition met en scène la place des jeux et des jouets au cours de la vie, de la petite enfance à l’âge adulte. Jeux solitaires, collectifs et de société, chacun occupe une fonction profane ou sacrée dans la vie privée et publique des individus. Des jouets d’époque, dont des pièces rarissimes ainsi que des vases ornés de représentations de scènes de jeu illustrent le propos. En écho, des objets ethnographiques récents provenant du Maroc, du Cambodge et d’ailleurs rappellent ce que pouvaient être les jouets que se confectionnaient les enfants dans l’Antiquité.
Ludique au musée gallo-romain Lyon 5e, jusqu’au 1er décembre.
Le Corbusier dans la lumière
La lumière symbolise, à elle seule, les bouleversements esthétiques de l’art au XXe siècle ; elle qui fut et reste une problématique essentielle des peintres. Comme l’espace, elle est un matériau de prédilection dans la construction théorique et pratique du courant moderne. Elle est, d’après Louis Kahn, “la seule (...) qui fasse l’architecture être architecture”. Sans elle, le mur, l’espace et l’ombre n’existent pas. À Firminy, l’année 2019 lui est consacrée. Deux temps d’expositions temporaires lui sont réservés : “La Luce” à l’église Saint-Pierre où sont présentés les luminaires de Charlotte Perriand et du Corbusier ; et “Habiter la lumière” dans l’aile nord de la maison de la culture où est évoquée l’histoire de ce matériau brut et de son utilisation dans l’architecture. Une programmation autour d’ateliers pratiques animés par des designers stéphanois sera proposée dans le cadre de la 11e biennale internationale du Design de Saint-Étienne. Une journée “Lumière et architecture” clôt cette thématique avec un éclairage (évidemment !) sur les pratiques contemporaines dans son utilisation à l’échelle de l’espace privé, public et urbain.
La Luce. Jusqu’au 3 novembre, église Saint-Pierre, Firminy. Plus d'informations ici.
Street art dans la campagne beaujolaise
Depuis ses débuts (2005), la galerie a organisé cinq expositions de street art avec divers artistes. Pour cette nouvelle édition 2019, elle retrouve 7 de ces artistes. Tampons, pochoirs, bombes, sérigraphies... les techniques et les styles sont variés. Ils viennent de Paris, Poitiers, Carrare (Italie), Berlin ou encore Vienne (Autriche). Chacun porte son matériel puis crée sur place, sur des objets ou panneaux installés par la galerie. Les œuvres créées sont ensuite visibles pendant trois semaines à la galerie.
Galerie Chybulski. 69640 Ville-sur-Jarnioux, du 6 au 29 septembre.