Les JO de Rio sont terminés mais le Centre d’histoire de la résistance et de la déportation reste à l’heure olympique en cette fin d’année, avec une exposition sur l’olympisme lors de la Seconde Guerre mondiale.
La cérémonie de clôture, qui s'est déroulée la nuit dernière, a officiellement mis un terme aux Jeux olympiques de Rio, où de nombreux sportifs de la région ont brillé.
Toutefois, jusqu'à la fin de l'année, le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD, Lyon 7e) se penche sur la thématique olympique, avec une exposition consacrée à l'olympisme pendant la Seconde Guerre mondiale, des Jeux de Berlin en 1936 jusqu'aux premiers d'après-guerre, à Londres, en 1948.
L'occasion de mettre en lumière l'usage du sport dans les idéologies nazie et fasciste. Mais aussi de raconter des parcours de sportifs, dont celui de Tola Vologe, champion de France de tennis de table, d'athlétisme et 4e des Jeux olympiques de 1936 avec l'équipe de France de hockey sur gazon, avant d'entrer dans la résistance et d'être fusillé à Lyon en 1944.