L'artiste, qui aurait bien pu finir enseignante si elle n'avait échoué au CAPES, se présente comme une figure plutôt entière de la scène rock parisienne. Pour elle, écrire en français est une évidence. Pourtant, l'artiste, diplômée en musicologie à l'université de la Sorbonne, ne délaisse ni le fond ni la forme. "Si l'un était plus important que l'autre je ne ferais pas les deux. Il n'est pas concevable pour moi de faire les choses à moitié", murmure-t-elle comme une évidence. Après Ça me vexe, premier album sorti en 2006 et une multitude de concerts un peu partout en Europe, naît, le 26 mai dernier, Jamais la paix, un nouvel opus que l'artiste décrit "plus rock, plus énergique, directement issue de l'expérience du live. Avec des textes plus proches de la poésie surréaliste". Un disque qu'elle dit avoir écrit à quatre, aux côtés de Pierre-Antoine Combard, le second guitariste, de Pierre Louis Basset, le bassiste et de David Boutherre, le batteur, tous musiciens de Mademoiselle K. Aujourd'hui, alors que le groupe s'apprête à partir à l'assaut des plus fameux festivals estivaux européens pour y user son tout nouveau répertoire, qu'est ce qui vexe encore Katerine Gierak ? "Les mêmes choses. Pas de raison que ça change. Je suis une éternelle vexée !"
Mademoiselle K. Le mercredi 28 mai au Transbordeur, 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne.
04 72 43 09 99 ou www.transbordeur.fr