Ça agace mais c'est comme ça. Il faut dire que Coe a pour lui, comme son homonyme Sebastian, jadis coureur de demi-fond, une régularité d'inspiration et une endurance stupéfiante. Un Coe ne déçoit jamais ou presque. Même quand il s'attache à plus de gravité dans ce récit un peu à part dans l'œuvre d'un écrivain plus connu pour son art de la comédie british (Testament à l'Anglaise) ou de la chronique douce-amère. Une histoire de transmission entre trois générations de femmes qui rend l'auteur britannique quasi méconnaissable, plus intimiste mais pas moins brillant.
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