Je fais ce métier pour être vu.
Ça m'intéresse car c'est un regard sur mon travail. Mais je ne comprends pas toujours. Je vais au cinéma, je vais voir pas mal de films, j'ai l'impression d'avoir un regard. On n'est peut-être pas le mieux placé pour juger ses propres films. Je trouve que par moments, en France, on ne parle pas assez de cinéma. Dans certaines critiques étrangères comme dans Variety, même quand ils n'aiment pas les films, on parle de cinéma, du travail qui a été fait sur l'image, sur la lumière... C'est aussi un phénomène de mode. La pagination se réduit chez les journalistes, il faut donc être plus percutant. La critique, quand c'est du billet d'humeur, c'est chiant".