La scène rock au Ninkasi

Au rock massif électronique de Gomm succèdera la très énergique Nadj. Les lyonnais de Triste Sire achèveront ce brillant numéro de pyromanes musicaux.

De la Gomm pure et dure
En français, en anglais ou en allemand, le quatuor venu du nord de la France expérimente sur chaque titre un punk synthétique dont les notes poétiques sont vite détournées par les effets mécaniques d'une batterie saccadée. Leur deuxième album "'4'' assume une démarche obstinée, loin des sentiers battus et du formatage des tubes FM. Les électrons libres de la scène rock hexagonale envoient la Gomm avec un son compact atypique. Explosif.

Nadj enfin Là (photo)
Cette femme-là a mangé du lion. Après dix ans de scène et des premières parties pour Arno, Dominique A ou Brigitte Fontaine, elle s'impose parmi les filles qui font du rock en signant un premier album Là. Un pétard électrique aux arrangements super-puissants, une éruption volcanique qui crame tout sur son passage. Pas de séduction, pas de frou-frou ni de flonflon, Nadj est là pour envoyer ses décibels qui oscillent entre le grunge et l'électro. La révélation rock de ce début d'année.

Triste Sire, du sang et des larmes
Trio formé début 2001 à Lyon, Triste Sire se pose et s'impose en digne héritier du rock androgyne de Marc Bolan ou autre David Bowie. Parce que c'est de la pop qui coule dans leurs veines et fait saigner leurs guitares, Yohanan, Mike et Bertrand se replongent dans l'ambiance fantomatique des années 80. Avec déjà près de 150 concerts dont les premières parties de Big Soul, The Cure ou The Rapture, Triste Sire se produira au Printemps de Bourges en avril prochain. Entre violence et volupté.

Le 8 mars au Ninkasi, infos & réservations : 04 72 76 89 00

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