“Transformer le vélodrome de Lyon en authentique théâtre éphémère”, tel est le défi pour les sept comédiens de la troupe du Levant et leur metteur en scène, Benjamin Forel. Reportage photo en pleines répétitions.
Les sept comédiens de la troupe du Levant répètent en ce moment, dans la friche industrielle de Décines-Charpieu, les dix tableaux qu’ils dévoileront du 14 au 25 mai au parc de la Tête-d’Or.
Pour cette Sixième pièce de la troupe du Levant, le metteur en scène Benjamin Forel s’est fortement inspiré de Hanokh Levin, figure majeure du théâtre israélien, mort en 1999. Ce dramaturge brise tous les tabous et traite des sujets les plus difficiles.
Conception collective
Au commencement, en février 2013, Benjamin Forel donne une phrase ou un thème à ses comédiens, qui improvisent dessus. Le travail est centré sur la mise en scène, l’opportunité pour les comédiens d’allier la danse et le théâtre. “Lorsque les mêmes scènes reviennent, c’est une évidence, elles sont intégrées au tableau”, explique le metteur en scène. Ensuite viennent se greffer les dialogues.
Identités surréalistes
Ce spectacle découle en fait du précédent, Allons z’enfants, qui a donné envie à la troupe de développer la question des identités : sexuelles, raciales… Mais sans donner de leçon : “On essaie de ne pas trop donner de réponses. À travers le surréalisme, on sublime l’histoire. Le but est de permettre au spectateur d’avoir ses propres réponses.”
Après un an de travail, la troupe espère frapper les esprits en plein air, dans un vélodrome transformé en “véritable théâtre éphémère au cœur de la ville”.
Sixième pièce de la troupe du Levant – Du 14 au 25 mai, au vélodrome du parc de la Tête-d’Or, Lyon 6e.
Ci-dessous, le reportage photo de Lyon Capitale à Décines mi-avril :