Influencé par le modernisme et le Bauhaus, partout dans son œuvre, il questionne le sens de lecture, la temporalité, la forme et les structures mentales et donne à la notion de maison une place déterminante.
Sur les murs tapissés de centaines d'exemplaires de "Kempens", ces journaux de la vie quotidienne de l'artiste, on découvre son goût pour les lieux, les anonymes, les non sens et les associations d'idées. On peut d'ailleurs acquérir pour 20 cts d'euros des exemplaires d'archives de ces rares journaux. Et c'est peut-être ça la meilleure idée de cette expo.
Au final, ces expérimentations belges des années 60 à nos jours, parfois fumeuses et toujours très conceptuelles, illustrent les passerelles que peuvent entretenir des domaines qui n'ont à première vue strictement rien à voir. Intéressant mais pas très abordable.
Jusqu'au 3 juin, à l'Institut d'Art Contemporain. 11, rue du Docteur Dolard. Villeurbanne. 04 78 03 47 00.