Thierry Le Roy, nouveau médiateur nommé pour sauver le musée des Tissus, envisage plusieurs solutions, notamment vers l’étranger, afin d'éviter la fermeture . Pour le moment, trouver un investisseur privé reste peu probable.
“Pourquoi pas trouver un partenaire à l’autre bout de la route de la soie ?”, indique Thierry Le Roy lors d’une conférence de presse organisée lundi 23 mai. Chargé depuis un mois de trouver des solutions afin d’empêcher la fermeture du musée des Tissus, le président du Centre national du costume de scène de Moulins envisage des partenariats à l’étranger. "Gérard Collomb est actuellement en Chine, on n'exclue aucune possibilité".
Des partenariats avec des musées de France sont également mis dans la balance, notamment avec le Louvre. Thierry Le Roy ne croit pas franchement à “un oncle d’Amérique”, c’est à dire un investisseur privé. “Je ne vais pas aller chercher tous les LVMH de la Terre, ce n’est pas si facile”, indique t-il. “Rockfeller pourrait le faire, mais existe t-il des Rockfeller en France ?” désignant la dynastie américaine à l’origine de fondations caritatives. Le médiateur indique cependant que si un investisseur se présente, “sa candidature sera étudiée”.
Le musée des Tissus a une bonne gestion
Malgré l’avenir peu assuré du musée, Thierry Le Roy pointe sa bonne gestion après avoir consulté le rapport de la direction régionale des finances. Le musée des Tissus a une ouverture garantie jusqu’à la fin de l’année.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a mis la main à la poche mais n’a pas prévu d’aller plus loin sur le plan financier. La Chambre de commerce et d’industrie de Lyon, propriétaire a déjà indiqué avoir atteint son maximum vu la baisse des recettes fiscale orchestrée par l’Etat. “Tous les partenaires s’intéressent à l’avenir du musée mais pour l’instant la situation est bloquée”, a encore tout de même alerté Thierry Le Roy qui doit rendre un premier rapport d’ici mi-juin.
