Après Dostoïevski et Pouchkine, le grand traducteur du russe André Markowicz s’intéresse aujourd’hui à… la Chine du VIIIe siècle. Il expliquera cette nouvelle passion ce soir à la librairie La Voie aux Chapitres.
Connu pour sa traduction de l’œuvre complète de Dostoïevski (pour les éditions Actes Sud), André Markowicz a aussi partagé avec les lecteurs français sa passion pour le poète russe du XIXe siècle Pouchkine, notamment dans la somme intitulée Le Soleil d’Alexandre (également parue chez Actes Sud).
Aujourd’hui, il nous étonne en publiant un ouvrage* sur un monde linguistique qui lui est totalement étranger : la Chine. Pour comprendre la révolte d’An Lushan, une guerre civile qui toucha l’empire asiatique au VIIIe siècle, et éclairer “des interprétations complètement contradictoires”, André Markowicz s’appuie sur ses collègues traducteurs des cinq langues qu’il connaît. Des “partages” (titre de l’essai où il explique ce travail) qui intéresseront sans doute les Lyonnais abonnés aux Assises internationales du roman, un festival qui perdrait 90 % de son intérêt si les traducteurs n’existaient pas.
* Ombres de Chine, coédition Inculte/Dernière Marge, août 2015.
Rencontre avec André Markowicz – Mardi 10 novembre à 19h30, à la libraire La Voie aux Chapitres, 4 rue Saint-Jérôme, Lyon 7e.