Bastien Bürcher, artiste peintre formé à l’école de Condé de Lyon, expose avec Ich bin ein bremer, une soixantaine de dessins et peintures, sa vision de Brême, une ville allemande pauvre où il vit et qu’il aime, saisissant dans sa banalité quotidienne des atmosphères de dolce vita (galerie Autour de l’image du 7 janvier au 11 février).
Photographe autant influencé par les artistes de la Kunstakademie de Düsseldorf que par les peintres expressionnistes abstraits (ou encore Rothko, Noland, Soulages, Malevitch, etc.), Jérémie Lenoir capture avec Marges des paysages terrestres qu’il transforme en tableaux imaginaires et poétiques pour nous donner, à la marge, une autre perception de la réalité (galerie Valérie-Eymeric du 12 janvier au 11 février).
Virginie Yassef déploie Soleil City au Centre d’art de Saint-Fons. Une performance visuelle, plastique et sonore où fiction et réalité se fondent pour nous porter dans la magie de l’irrationnel et du rêve, interrogeant le passé, nous projetant dans le futur au moyen de médium tels qu’une sculpture ventriloque, une vidéo récit et des scénarios fantômes (jusqu’au 11 février).
Lieu éphémère créé par la galerie Superposition dans une ancienne agence de voyages du 7e arrondissement, Le 120 accueille des artistes locaux issus de l’art urbain dont Fouapa qui a réalisé, entre autres, une fresque gigantesque pour le magasin Citadium à Lyon. Fasciné par la puissance évocatrice de la mort, il présente une exposition avec cette esthétique qui caractérise son style pop macabre, avec des crânes et des corps sortis d’outre-tombe (du 5 au 28 janvier).
La galerie Françoise-Besson nous séduira encore avec une exposition collective sur la respiration et ses rythmes autour d’œuvres en hommage au vivant, à la nature, qui explorent la circulation des liens. Douze artistes propagent en symbiose un concentré d’émotions avec la photographie, la céramique, la peinture mais aussi des techniques intégrant feuillages et matériaux bruts de la terre (Respire jusqu’au 4 mars).