Et quand la ville devient candidate pour être La capitale européenne de la culture en 2013, les Verts misent une nouvelle fois sur leur esprit d'équipe. Ils réunissent tous les talents de la ville autour d'une candidature participative et collective. Au total, pas moins de 250 projets ont été remis à Elisabeth Schweeger, directrice du théâtre de Francfort qui coordonne le programme Saint-Etienne 2013. Associations, institutions, ou amoureux de la culture, tous se sont investis. "A Saint-Etienne, on voulait avant tout raconter une histoire, précise Michel Thiollière, sénateur-maire de Saint-Etienne, l'histoire des gens qui œuvrent chaque jour pour le dynamisme et le renouveau de la ville".
Au-delà de l'intérêt en terme d'image et de rayonnement culturel, le titre de Capitale européenne de la culture donnerait un nouvel élan dans le développement de Saint-Etienne. Cette chance, Michel Thiollière compte bien la saisir : "Pendant un an, toutes les villes d'Europe seront tournées vers nous. C'est une occasion incroyable d'aider notre territoire à se développer, à devenir plus attractif. Et de créer des emplois et un réseau d'entreprises partenaires".
D'autant plus que le projet Saint-Etienne 2013 bénéficie d'un soutien grandissant, bien au-delà des frontières hexagonales. Le Puy, Vichy, Clermont-Ferrand et même Grenoble ont déjà apporté leur soutien, tout comme les partenaires associés au programme de Saint-Etienne que sont Salonique, Nazareth, ou encore Leipzig. Les villes de Fès, Sofia ou Montréal se sont aussi associées à la candidature stéphanoise. Quant à la Région Rhône-Alpes, elle apporte bien sûr son soutien à Saint-Etienne... mais aussi à Lyon.