La pianiste russe dont le chemin croisa ceux de Martha Argerich, Claudio Abbado et Maxim Vengerov, est une spécialiste de Rachmaninov et de Grieg. Pour son récital, elle plonge dans les 3 Intermezzi, appartenant aux dernières œuvres pour piano seul de Brahms, "ce sont les berceuses de ma souffrance", confiait le compositeur au sujet de ces partitions en clair-obscur. La virtuose s'attaque aussi aux Tableaux d'une exposition de Modest Moussorgski, des œuvres d'une grande difficulté technique puisque Moussorgski a poussé au plus loin les possibilités du clavier. Un beau défi en perspective.
Lilya Zilberstein à Piano à Lyon. Le 27 mai, Salle Molière, 18-20 Quai de Bondy, Lyon 5è. 04 78 47 87 56.