'On est déçus', ont confié les membres de l'équipe lyonnaise. Pour Georges Képénékian, adjoint délégué à la culture à Lyon, l'analyse est faite : 'J'ai réuni toutes les remarques que le jury a pu faire à chaque fois que l'on a eu l'ocassion de le voir. Et il est ressorti à chaque fois que Lyon était déjà très engagée dans une politique culturelle européenne.' Lyon trop riche? Les règles d'obtention du prestigieux titre avaient pourtant changé depuis cette année: il ne devait plus être remis à une ville sinistrée en vue d'une aide.
Le président du jury, Sir Bob Scott, a juré aux journalistes qu'il n'avait reçu aucune pression politique, 'contrairement à la rumeur'. Il a toutefois déclaré que le titre avait été donné à la ville de Marseille à la condition que l'Etat lui apporte les aides de financement prévu dans le dossier qui l'a fait élire. Cela tombe bien, le président de la République avait justement dans les tuyaux un vaste projet d'Euro-Méditerranée.
'Pour notre part, on prévoit de proposer à Marseille de travailler ensemble, de faire le pont entre la Méditerranée et les pays du Nord de l'Europe', a déclaré Georges Képénékian, plutôt bon joueur.
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