En résumé, il s'agissait de montrer l'aspect patrimonial et 'Unesco' de Lyon, par le biais du musée des Beaux-Arts, de l'Opéra ou de l'hôtel de ville, en même temps que son potentiel, par le biais des chantiers de la Confluence (2e) et du Carré de soie à Vaulx-en-Velin.
Emmené par le maire de Lyon Gérard Collomb, le jury a donc largement sillonné l'agglomération. Le programme prévoyait notamment une visite des ateliers Frappaz, où le défilé de la Biennale de la danse se prépare, et un apéro à Guillotière, dans l'atelier des architectes qui mettent notamment en scène le festival Nuits Sonores. 'Au total, ils ont rencontré environ mille personnes', calcule Vincent Carry, l'un des porteurs du projet Lyon 2013. Et dans toute cette foule, les patrons d'entreprises ont pesé lourd.
En effet, depuis le début de sa candidature, Lyon joue la carte de la responsabilité et du sérieux économique. Un argument de poids auquel le jury a, semble-t-il, été sensible. Lyon qui, beaucoup le disent, ne semble pas favorite, aurait-elle pu ainsi faire basculer la tendance hier? 'Tout est important, rappelle Vincent Carry, l'image que l'on a donné au premier tour, le dossier du second tour, cette visite, et la soutenance du 16 septembre'. Rien n'est fait, c'est le message qu'aurait envoyé en retour Sir Bob Scott, le président du jury. 'Ce que l'on sait à ce stade, conclut Vincent Carry, c'est que tous les jurés n'ont pas la même opinion, et qu'elle a d'ailleurs évolué tout au long du processus de la candidature.'
Enfin, Sir Bob Scott a rassuré l'équipe lyonnaise sur la question de la délibération, à l'issue des oraux qui auront lieu les 15 et 16 septembre prochain. Les deux dernières villes soutiendront leur dossier le matin, et le jury se laisse toute l'après-midi pour prendre une décision, que la ministre de la Culture doit rendre publique lors d'une conférence de presse vers 18 heures. Il ne reste plus qu'à y croire.
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