Après une première édition marquant les esprits lyonnais, le collectif Zoo Art Show retente l’expérience dans un immeuble du 6e pensé par l’architecte et urbaniste lyonnais Tony Garnier.
Les 18 mois d’ouverture avaient séduit 55 000 visiteurs, rue de Crequi, lors de la première édition de l’événement. À l’automne, le collectif investira les couloirs d’un immeuble de bureaux 4000m2, pensé et construit par l’architecte Tony Garnier aux premières heures de l’urbanisme contemporain, toujours en plein cœur du 6e arrondissement. Le bâtiment, qui abritait à ses origines la menuiserie Mercier et Chaleyssin avant de devenir le siège du groupe Panzani, fera place à une expérience alternative, immersive, regroupant des artistes "street" de tout horizon.
Lier la street à l’historique
D’après Antoine Roblot, fondateur du ZOO Art Show, "l’essence de l’événement est de combiner le patrimoine lyonnais avec la culture de rue". À ce titre, le bâtiment conçu par Tony Garnier – qualifié modestement par l’entrepreneur d’une des "plus grandes figures lyonnaises, avec Paul Bocuse" – sera le théâtre d’expositions et de performances créatives alliant arts vivants, plastiques et sport.
Les journées, consacrées aux balades, découvertes et visites de l’exposition, introduiront des performances nocturnes dirigées par Bboy Lilou – multiple champion du monde de breakdance et ex-danseur Pockemon Crew, dont la notoriété s’est construite sur le parvis de l’Opéra National de Lyon. Ici, l’objet sera de ressentir et vivre l’art dans tous les sens, par tous les sens.
Copains copines
Malgré des noms annoncés au compte-gouttes, certains sont déjà amorcés : Dize, Kalouf, Dytch66, Soone, Chanoir, mais aussi les plus locaux Solie, Tony Noel ou encore Y?not. La programmation se veut d’ailleurs collaborative et construite par les têtes d’affiche elles-mêmes : les artistes joueront en effet de leurs réseaux créatifs pour assurer les prochains noms de l’événement. De quoi garantir quelques surprises.
En résumé
Une expérience artistique qui se vend comme alternative – tout en démocratisant l’histoire du bâtiment et la culture "street" – et qui, on l’espère, tiendra ses promesses à la rentrée. On en saura plus en septembre.