A l'heure où le gouvernement français dévoile sa stratégie de réouverture des frontières, qui entre en même temps que le pass sanitaire, deux photographes lyonnais s'interrogent sur la notion de frontière.
Espace d'épaisseur variable matériel ou impalpable, la frontière se construit dans un jeu d’oppositions entre les notions de distanciation et de jonction qui peut révéler un troisième espace hybride d’appartenance.
Si le monde de la réalité a ses limites, celui de l'imagination est sans frontières. Le rôle des artistes n’est-il pas alors de faire bouger les frontières mentales ?
Antoine Merlet, photographe lyonnais qui collabore régulièrement avec Lyon Capitale présente une série de photos, prises à vol d'oiseau en octobre dernier, dans le no man's land à la frontière arménienne, dans le Haut-Karabakh, lorsque la guerre faisait rage.
Marie Bienaimé, également photographe lyonnaise, présente quant à elle une exposition des cyanotypes, un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu cyan.