Graces, de Silvia Gribaudi © Giovanni Chiarot

Maison de la danse : une nouvelle génération de chorégraphes au festival Sens Dessus Dessous !

La onzième édition du festival Sens Dessus Dessous invite une génération de chorégraphes avec des formes originales qui explorent le lien entre la voix et le corps.

Performeuse, chorégraphe et metteuse en scène, Fanny de Chaillé a embarqué avec elle dix jeunes comédiens et comédiennes pratiquant la danse autour d’une expérience qui repense le statut de l’acteur, éprouvant le lien entre la voix et le geste. Avec comme point de départ le poème Et la rue de Pierre Alferi, Le Choeur laisse les acteurs évoquer leur vie, leurs désirs et la société dans laquelle ils vivent. Ensemble, ils créent une forme chorale où chacun porte la responsabilité du collectif, menés par la cadence métrique d’un flux vocal et gestuel, inventant une prise de parole joyeuse et libérée.

Avec Fiasco, lecollectif ÈS explore, sur fond de musique punk et de remix d’hymnes nationaux (La Marseillaise et God Save The Queen), la notion de désaccord, inévitable dans le cadre d’une création collective, source de frictions, de dissonances, de remises en question mais aussi de créativité.

L’extravagante Flora Détraz,qui mène un travail sur la manière dont le corps s’anime lorsqu’il est porté par la voix,nous entraîne à l’intérieur d’une glotte qui ressemble fort à une grotte. Prenant la forme d’un concert dansé, Glottis convoque des personnages hybrides et fantasques émettant des sons étranges, triviaux ou sophistiqués, venus du tréfonds de leur être.

Ineffable deJann Gallois © Nathalie Sternalski

Alliant la danse hip-hop au wadaiko (percussions japonaises traditionnelles) et à la musique électro, la chorégraphe et danseuse Jann Gallois développe dans son puissant solo Ineffable (dont elle joue en partie la musique en live) une gestuelle originale, empreinte de sacré qui sonde les reflets de l’âme.

Artiste engagée, notamment pour lutter contre la représentation des corps dans la société mais aussi dans l’art, l’Italienne Silvia Gribaudi débarque à Lyon avec Graces.La pièce est décapante, inspirée des Trois Grâces d’Antonio Canova, une sculpture néoclassique qui représente les trois filles de Zeus incarnant la joie, le charme et la beauté. Affublée de trois danseurs aux corps bien faits, elle s’amuse et danse avec eux tout en dialoguant avec le public, appelant avec sa corpulence bien en chair et sans tabou à faire la révolution des corps !


Festival Sens Dessus Dessous –Du 20 février au 3 mars à la Maison de la danse et hors les murs

www.maisondeladanse.com

Les commentaires sont fermés

réseaux sociaux
X Facebook youtube Linkedin Instagram Tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut