La légende internationale du biathlon, Martin Fourcade, se lance un nouveau défi : se présenter sur des planches qui ne seront pas celles de ses skis, mais d’une scène de théâtre.
À n’en pas douter le palmarès du sportif Martin Fourcade compte parmi les plus étoffés, toutes disciplines confondues, des champions français.
Cinq médailles d’or aux Jeux olympiques de Sotchi et de Pyeongchang. Quatre-vingt-trois victoires individuelles en coupe du monde. Onze victoires aux championnats du monde… Qui dit mieux ?!
Mais comme la retraite des sportifs sonne toujours bien avant la durée légale, c’est à trente-deux ans qu’il a décidé d’arrêter la compétition. Et comme il n’est pas du style à glandouiller sur son canap, il s’est lancé un nouveau défi.
Écrire et jouer un spectacle, mis en scène par Matthieu Cruciani, conçu comme un au revoir au public. Un seul en scène où, des Pyrénées au Vercors, de ses débuts sur les skis à la consécration internationale, il retrace les grands moments, les médailles, les innombrables victoires de sa carrière. Mais pas que.
Il lève aussi le voile sur tout ce qui n’a jamais été capturé par les caméras lors des retransmissions télévisées des épreuves de biathlon. Les moments beaucoup plus intimes… Les doutes, la douleur connue dans les rares défaites, les longues et ingrates séances d’entraînement.
Il compte bien aussi évoquer les spécificités de “sa” discipline : “Le biathlon, c’est un sport qui en mélange deux. Deux sports totalement antinomiques, mais magnifiques à additionner. Le côté physique du ski d’un côté, le mental du tir de l’autre. Le ski, c’est la bestialité. L’effort d’endurance à l’état pur, les poumons qui brûlent, le cœur qui tape. Le tir, c’était moins mon univers, moins mon domaine. Je crois que j’ai persévéré par esprit de compétition mais au début c’était laborieux.”
Hors-Piste – Les 22 et 23 novembre aux Célestins
