Un homme simple, lumineux, qui peignait des paysages et des portraits, et dont les amis louaient l’“infinie patience”. Souvenir d’Hubert Munier.
Malade depuis quelques mois, Hubert Munier vient de mourir à 70 ans, à Beaujeu où il s’était installé. Autodidacte, cet homme simple et lumineux animé d’un mysticisme terrien n’a pas parcouru un chemin linéaire pour autant, voyageant beaucoup, de Californie à Katmandu, parmi les humains et dans sa tête pour trouver la beauté fraternelle de la nature ainsi qu’une humanité cherchant le ou les sens d’être là. Dans la région, il a beaucoup exposé à la galerie Le Lutrin (Lyon 2e) ainsi qu’au musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône. Il dessinait, peignait des paysages et des portraits à l’hyperréalisme tranquille, pouvant sembler naïfs et transcrivant l’harmonie et la sérénité. Un DVD, intitulé Une infinie patience, lui a été consacré sur une idée de son ami Jean-Yves Loude, réalisé par Michel Marié et des anciens de FR3 pour l’association Singulières Productions. Il sera projeté en avant-première à Fareins, dans l’Ain (collection de la Praye), les samedi 7 et dimanche 8 mars. Il est disponible auprès de Singulières Productions.