À l’heure où la nature reprend ses droits, le jeune maestro Nikolaj Szeps-Znaider nous convie à deux temps forts symphoniques placés sous le signe du naturalisme.
À commencer par Má Vlast, du compositeur tchèque Bedrich Smetana, un cycle de six poèmes symphoniques composé entre 1874 et 1879 et dont le deuxième poème n’est autre que le célébrissime La Moldau.
Référence directe au mythe fondateur patriotique de la Bohême, Má Vlast (ma patrie) s’attache avec un soin tout particulier aux paysages, rivières (Vltava, ou La Moldau, est le nom de la rivière qui traverse Prague et une grande partie de la Bohême) ou montagnes, comme autant d’éléments emblématiques de l’identité de la Bohême.
À travers une orchestration soyeuse, Smetana nous immerge dans les forêts sombres d’Europe centrale au moyen d’un romantisme échevelé.
À peine une semaine plus tard, c’est au tour de La Mer de Claude Debussy de nous faire voir du paysage.
Même si le romantisme est toujours présent en ce tout début du XXe siècle, le compositeur français pose les jalons d’une musique moderne, impressionniste et empreinte de modalité qui se projette dans une ère nouvelle.
En complément de programme, Szeps-Znaider et l’Orchestre national de Lyon nous interpréteront également quatre interludes symphoniques d’Intermezzo de Richard Strauss ainsi qu’une pièce contemporaine de l’Autrichienne Olga Neuwirth (compositrice associée à l’Auditorium) présentée en création mondiale.
La Moldau – Vendredi 13 à 20 h et samedi 14 mai à 18 h et La Mer – Vendredi 20 à 20 h et samedi 21 mai à 18 h à l’Auditorium