Pour fêter leurs quarante ans d’existence, les Percussions Claviers de Lyon (PCL) nous convient à une fête d’anniversaire en compagnie de nombreux invités.
C’était en 1983. Cinq musiciens lyonnais formaient un ensemble original rassemblant des spécimens de la famille des “percussions claviers”, ces instruments percussifs munis pour la plupart de lames accordées en bois ou en métal, heurtées par des baguettes ou des mailloches et permettant un jeu se rapprochant de celui du piano (vibraphone, marimba, xylophone, glockenspiel…). Le premier acte fondateur des PCL réside dans la participation à la création de l’opéra Medea de Gavin Bryars.
Travail d’arrangement d’œuvres issues d’horizons très différents
Depuis lors, l’ensemble enchaîne créations et collaborations tous azimuts, faisant une large part au réarrangement d’œuvres composées pour d’autres instruments – il est vrai que le répertoire strictement écrit pour leur formation est plus que clairsemé… Ce travail d’arrangement d’œuvres issues d’horizons très différents devient aussitôt leur marque de fabrique.
Ils voient parallèlement nombre d’œuvres originales composées spécialement à leur attention de la part de compositeurs répondant à leurs commandes.
C’est cette diversité que cette soirée anniversaire à l’Amphithéâtre de l’opéra tente de mettre en relief à travers deux parties entrecoupées par un entracte.
Si le premier round met à l’honneur le travail de transcription – souvent exécuté par leurs soins – à travers des arrangements de Stravinski, Scott Joplin, Berlioz ou Danny Elfman…, la seconde partie prendra la forme d’un tour de chant pour le moins original. Entourés de nombreux complices ayant croisé leur route par le passé au fil des collaborations (Bertrand Belin, Claron McFadden…), les PCL nous feront voyager au gré de leur fantaisie, de Bryars à West Side Story de Bernstein, en passant par la chanson brésilienne ou le répertoire solo de Bertrand Belin.
Percussions Claviers de Lyon & invités “Jam 40 ans” – Samedi 18 novembre à 16 h à l’Amphi de l’opéra de Lyon
Concert : et (re-)Voilà Stephan Eicher ! 
