Non, ce n’est pas à l’initiative d’Édouard Balladur, de DSK, d’Éric Woerth ou de Jacques Chirac (dont ils saluèrent le départ avec Salut l’artiste, un single qu’il faudra penser à ressortir) que No One Is Innocent a planifié son retour sur scène. Entre 1997 et 2004, le groupe aux textes souvent justes (il a notamment travaillé avec l’écrivain Maurice G. Dantec) avait connu un gros hiatus ; on ne l’avait pas entendu depuis 2007 et Gazoline, qui “saluait” également l’arrivée au pouvoir d’un pompier pyromane.
À la suite du single Os contre béton, sorti en janvier dernier, jolie – enfin, si l’on peut dire – métaphore de notre société, No One (comme disent les fans), c’est l’alpha et l’oméga de la fusion à la française comme on l’aime (ou pas, parce que c’est pas non plus obligé et que ça a vieilli, la fusion). C’est donc en soi un événement.
En première partie, les furieux Lyonnais de Golden Zip auront une occasion rêvée de leur prouver qu’à Lyon aussi on sait montrer les dents.
Dimanche 11 décembre, à 19 heures, à la MJC Ô Totem (Rillieux-la-Pape).