Il était annoncé, il est arrivé, le deuxième tome des Chroniques de Mertvecgorod de Christophe Siébert, contant la vie dans sa ville-monde d’une république post-soviétique imaginaire.
Christophe Siébert développe l’un des chapitres d’Images de la fin du monde, son prédécesseur, pour tisser l’intrigue de Feminicid. Soit le manuscrit retrouvé d’un journaliste dont on apprend d’entrée qu’il est décédé.
Sin City
On imagine assez vite qu’on l’a suicidé et sans doute parce que, c’est l’objet du manuscrit, Timur Domachev, c’est son nom, enquêtait sur la disparition de masse de femmes.
Associé à une hackeuse, il tentait de résoudre une énigme qui se révèle être, c’est rien de le dire, beaucoup plus qu’une simple affaire criminelle dans cette ville rongée par la corruption et le vice. Comme Images de la fin du monde, Feminicid déborde de ses propres pages ou du simple cadre du roman pour figurer l’esprit de système d’un auteur qui rend sa fiction dystopique plus réaliste que la réalité et qui résonne terriblement avec notre époque.
À suivre car de nombreux autres tomes consacrés à Mertvecgorod la Terrible, y compris signés par d’autres, devraient voir le jour.
Feminicid : une chronique de Mertvecgorod Christophe Siébert, éditions Au Diable Vauvert, 384 p., 20 €.
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L'air du temps pousse à le reconnaissance des héroïnes oubliées de notre histoire.
Il serait toxique que le "wokisme et la cancel culture" ouvre les portes à un révisionnisme excessif.
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