Le théâtre des Célestins veut redonner la priorité à la création et à l’audace, en proposant une affiche variée cette saison, entre artistes confirmés et émergents.
Si la saison précédente avait été bien remplie, avec 365 levers de rideaux, notamment pour “caser” les spectacles reportés de la période covid, celle qui vient sera un poil plus resserrée. Une quarantaine de spectacles quand même, dont six reports, se partagent une affiche variée qui oublie les “stars” pour redonner la priorité à la création et à l’audace. Entre les nouvelles productions d’artistes confirmés ou émergents, les grands textes du répertoire revisités et les regards sur le monde d’aujourd’hui…
Après avoir monté La Locandiera en 2001, Claudia Stavisky revient à Carlo Goldoni, illustre dramaturge et sorte de Molière transalpin.
Elle mettra en scène La Trilogie de la villégiature, pièce superbe et drôle montrant une bande de petits bourgeois désargentés qui se retrouvent à la campagne, dans une résidence secondaire. Un cadre superbe et surtout propice aux manœuvres sentimentales et aux liaisons amoureuses.
Autre classique, Beaucoup de bruit pour rien. La comédie de Shakespeare sera revisitée par Maïa Sandoz et Paul Moulin (du 15 au 31 décembre), le duo de metteurs en scène qui nous avait enchantés avec son adaptation de Zaï Zaï Zaï Zaï, de Fabcaro, en 2019.
À inscrire aussi dans vos tablettes, Surexpositions (Patrick Dewaere), du 13 au 23 octobre, un spectacle émouvant de la compagnie du Souffleur de Verre, menée par Marion Aubert (texte) et Julien Rocha (mise en scène), basé sur la vie mais aussi sur les principaux personnages que Patrick Dewaere a incarnés au cinéma.