Si vous n’allez pas voir les “Bestie di scena” d’Emma Dante aux Célestins, voici six autres raisons de courir au théâtre. Le week-end n’y suffira sans doute pas…
Jean Lacornerie renouvelle la mise à la Croix-Rousse
Le directeur du théâtre de la Croix-Rousse remet sur le métier sa version de L’Opéra de quat’sous créée en 2016. Une bonne idée : la pièce de Brecht, écrite en 1928, portée par la partition musicale de Kurt Weill, est rien de moins qu’un chef-d’œuvre. La qualité du spectacle avait été dûment saluée alors. Jean Lacornerie avait eu la bonne idée d’adjoindre à sa distribution (où l’on retrouve l’excellent chanteur et comédien Jacques Verzier) des marionnettes d’Émilie Valantin. Un atout supplémentaire pour ce spectacle situé dans les bas-fonds de Londres, manière de dénoncer les méfaits du capitalisme (à cette époque déjà) triomphant.
Bertolt Brecht / L’Opéra de quat’sous – Vendredi à 20h et samedi à 19h30 (joué aussi mardi 20 et mercredi 21) au théâtre de la Croix-Rousse
Et toujours :
– VxH, adaptation de La Voix humaine de Cocteau avec Irène Jacob, à l’Ensatt
– et Rebibbia au TNP
Mais aussi :
– la reprise de Vertiges de Nasser Djemaï, pour ceux qui l’ont ratée l’an dernier (on vous en a parlé ici et là c’est le metteur en scène qui en parle) / Vendredi à 20h30 au théâtre Théo-Argence
– Le Porteur d’histoire, véritable feuilleton littéraire mêlant grande et petites histoires, pour lequel Alexis Michalik a reçu le molière 2014 du Meilleur Auteur / Vendredi et samedi à 19h à la Comédie-Odéon
– enfin, Ramsès II, une comédie de boulevard teintée de surréalisme de Sébastien Thiéry, avec François Berléand, Éric Elmosnino et Évelyne Buyle / Samedi à 20h30 et dimanche à 16h au Radiant-Bellevue