Quelques mots sur Thierry Frémaux...

Je fuis beaucoup de gens, mais pas lui !"

Claude Lelouch : "C'est quelqu'un que j'adore ! J'aime l'amour qu'il a pour le cinéma. Il a un œil qui va rendre un grand service à l'histoire du cinéma."

Dominique Blanc : "Je ne le connais pas dans une grande intimité, mais c'est un personnage extrêmement attachant, et un grand cinéphile".

Roman Polanski : "Avec lui, j'ai un grand souvenir, le meilleur pour moi : la remise de la palme d'or pour Le Pianiste. Thierry Frémaux me retenait par la manche et le bras pendant l'ovation."

Bertrand Tavernier : "C'est formidable ! Il a fait un discours très amusant, avec des moments d'émotion : je l'ai retrouvé tout entier ! J'ai cru en Thierry tout de suite. A une époque où, à Lyon, ils ne croyaient pas en lui, j'ai dû peser de tout mon poids pour l'imposer à l'Institut Lumière. Au ministère de la Culture, j'ai même dû menacer de partir ! Il a prouvé très vite que j'avais raison ; il a mis en place des tas de chantiers qu'il a réussis tout de suite !"

Juliette Binoche : "Je le connais d'intuition plus que dans le temps. Il donne un coup d'envoi au cinéma dans le sens où il aime bien taper dans le ballon. Il a de l'éclat, de l'énergie, de l'enthousiasme. Il sait être proche sans forcément s'imposer. C'est quelqu'un qui sait vivifier les gens autour de lui, et par conséquent le cinéma."

Melvil Poupaud : "Notre amitié s'est nouée autour de Bob Dylan. Le week-end dernier, lorsque l'Institut Lumière a programmé un week-end autour de Bob Dylan, je suis venu un grand moment. J'ai eu des films à Cannes et j'en suis très fier. Thierry Frémaux a une position intenable, il est hyper sollicité à la direction de Cannes, et en même temps, il reste très simple. Je le connais peu, je crois qu'il est très pudique"

Agnès Varda : "Ce soir, Thierry Frémaux nous a raconté quelque chose ; ce n'était pas un discours, mais un récit. Les références au football étaient magnifiques ! J'ai réalisé à quel point il fonctionne par cercles d'amitié qui se croisent de diverses façons."

Joël Luraine, directeur des Pathé de Lyon : "Je suis venu par amitié, pour le plaisir de l'accompagner dans un moment important pour lui. Je n'ai rien appris sur Thierry ce soir, mais je l'ai bien retrouvé, dans le sérieux comme dans l'humour. Il a beaucoup parlé de Lyon car je crois qu'il n'a jamais renié son environnement ; ça compte beaucoup pour lui."

Elsa Zylberstein : "C'est un homme gracieux, fin, délicat, passionné de cinéma. Je l'ai connu à Lyon quand je suis allée jouer Six personnages en quête d'auteur de Pirandello au TNP. Il a été un amour ; il m'a emmené dans les bouchons lyonnais. Il est adorable ; passionné."

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