Cornucopia © Nicolas Boudier

Rentrée culturelle : au TNG, une saison ambitieuse malgré le retrait des subventions régionales

À l’ouverture de saison précoce, les 30 et 31 août, avec l’Ordalie, une traversée nocturne des paysages de la Dombes, succéderont d’autres spectacles caractérisés par leur inventivité.

Joris Mathieu, directeur du TNG (Théâtre Nouvelle Génération), et Céline Le Roux, directrice adjointe, ont présenté à la presse une saison 2024-2025 inventive et novatrice, malgré la baisse des aides de la Région.

En effet, cette dernière n’est pas revenue sur le retrait de sa subvention, acté la saison passée. Les nombreuses tentatives de Joris Mathieu pour tenter de retrouver au moins une partie du soutien retiré sont restées lettres mortes. Il faut faire avec. Mais quand on voit la richesse de l’affiche proposée, on constate que l’équipe du TNG s’en est bien sortie. Elle continuera de proposer une palanquée de spectacles novateurs qui développent une réflexion sur notre avenir proche ou lointain. Normal pour un théâtre dont l’une des missions principales est de s’adresser aux jeunes.

Excellente nouvelle en revanche, le TNG pourra bientôt retrouver sa grande salle, entièrement rénovée afin d’accueillir des spectacles qui utilisent des technologies de pointe, tout en offrant aux artistes une scène aux dimensions agrandies. La réouverture, les 21 et 22 mars, sera festive avec un spectacle drôle et participatif de Nicolas Chapoulier, De et par la possibilité éventuelle des devenirs envisageables.

Cornucopia (en octobre)

Après La Germination, création où l’on chaussait des lunettes 3D, Joris Mathieu poursuit son cycle de créations intitulé “D’autres mondes possibles”. Ce nouvel opus théâtral conçu avec Nicolas Boudier nous emmènera dans un futur lointain, à la rencontre d’une nouvelle civilisation qui jouit d’une liberté totale.

Les Voltigeurs de Gy (en novembre)

Une création théâtrale de Marion Talotti, comédienne de Haut et Court, la compagnie de Joris Mathieu, basée sur les écrits de l’autrice américaine Ursula K. Une fable onirique où l’on côtoie des hommes et des femmes qui n’ont pas de poils mais des plumes !

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