Antoine Gariel prendra officiellement la direction du théâtre de Villefranche le 1er septembre. Il entend confirmer le rayonnement d'un lieu qui donne la part belle à la musique, la danse, le théâtre jeune public et les arts circassiens.
Antoine Gariel arrive auréolé d’une réputation flatteuse. Il a dirigé pendant plus de dix ans le théâtre de Gascogne, scène conventionnée de Mont-de-Marsan (Landes). Où il a réussi à structurer l’équipement en fusionnant les trois lieux de spectacle vivant de la ville et de son agglomération, et cela en parallèle de son poste de directeur mutualisé des politiques culturelles.
Pour le théâtre de Villefranche, dont il prendra officiellement la direction le 1er septembre, il entend confirmer et amplifier son rayonnement.
Il prévoit de prolonger l’engagement en faveur de la création sur un temps long. Et il poursuivra les projets à destination de tous les publics en renforçant les collaborations et les actions culturelles sur le territoire.
C’est donc la dernière saison d’Amélie Casasole, qui lui laisse la place. Après cinq belles années en terre caladoise, elle est nommée à la tête du théâtre de Nîmes (classique jeu des chaises musicales).
Comme toujours à Villefranche, il y aura beaucoup de spectacles passionnants en musique (festival Nouvelles Voix), en danse, en jeune public et dans les arts circassiens.
Philippe Torreton en cinéphile paumé
Mais les “gros morceaux” théâtraux sont plutôt prévus pour 2024. Quoique… Dans cette première partie de saison, on trouve tout de même Lazzi (les 19 et 20 décembre), la nouvelle pièce de Fabrice Melquiot, mise en musique par Emily Loizeau.
Une comédie douce-amère qui met en scène deux passionnés des salles obscures cherchant à rebondir après avoir été contraints de fermer leur vidéoclub, le “dernier encore ouvert sur la planète Terre”…
Leur projet est de s’installer à la campagne, se refaire, se reprendre, se retrouver… Retour à la nature et maison hantée : voilà le programme d’une pièce taillée sur (dé)mesure pour Philippe Torreton et Vincent Garanger, qui incarnent le duo de cinéphiles paumés avec le talent que l’on peut imaginer.
À l’affiche de la scène caladoise, on trouve aussi l’adaptation de L’Art de la joie (le 19 novembre) créée aux Célestins ou encore Faut-il séparer l’homme de l’artiste ? (les 5 et 6 décembre) créée au théâtre du Point-du-Jour et reprise au théâtre de la Croix-Rousse…
Un signe qui témoigne de l’excellente circulation des œuvres théâtrales dans notre région.