Tempête sous un crâne

Rentrée théâtrale : avis de tempête au TNP !

Le patron du TNP, Jean Bellorini, reprend l’un de ses spectacles à succès, dès la rentrée théâtrale de septembre, Tempête sous un crâne, d’après Les Misérables de Victor Hugo.

En réalité, Tempête sous un crâne, programmé mi-septembre, sera le deuxième spectacle de cette saison 2023-2024 pour le patron du TNP.

En effet, Les Messagères, que l’on avait pu voir à la fin du mois de juin, a été comptabilisé comme le premier spectacle de la nouvelle saison. Sans doute pour des raisons budgétaires mais aussi parce que c’était important d’un point de vue symbolique que de placer en tête de liste cette adaptation en langue dari, surtitrée en français, de la pièce de Sophocle, Antigone. Parce qu’elle était – magnifiquement – interprétée par les neuf comédiennes afghanes accueillies par le TNP (épaulé par le TNG) depuis qu’elles ont fui leur pays, dont les Talibans ont pris possession en août 2021. Profitons de ces quelques lignes pour dire combien le spectacle était bouleversant.

Fdélité au verbe hugolien

On ne peut que souhaiter une réussite comparable à cette autre mise en scène du patron du TNP, Tempête sous un crâne, inspirée par le grand roman de Victor Hugo, Les Misérables, programmée durant toute la deuxième quinzaine de septembre.

C’est une reprise, une décennie après sa création, d’un spectacle de Jean Bellorini et sa troupe, qui avait été salué pour sa qualité poétique et sa grande fidélité au verbe hugolien.

Il faut dire que si quelques coupes ont été opérées dans cette immense fresque peuplée d’innombrables personnages, l’actuel patron du TNP n’a procédé à aucune variation dans le texte ni dans la progression des actions.

Tout commence avec un couple qui restitue, sur un plateau presque vide, les premières grandes étapes du roman. Il est vite rejoint par d’autres comédiens.

Tous, à la fois conteurs et chanteurs, s’engouffrent joyeusement dans l’épopée et incarnent les multiples héros de l’œuvre immémoriale : Jean Valjean, Gavroche, Cosette ou Marius… ces êtres de papier aux noms si familiers et aux visages infinis. “Au fil du récit qu’ils portent et qui les porte, les interprètes amoncellent les tranches de vie de petites gens comme on dresse une barricade pour se hisser jusqu’à la grande Histoire…”

Tempête sous un crâne – Du 14 au 30 septembre, au TNP

Suivez-nous
tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut