En posant ses valises au Radiant, rebaptisé Radiant-Bellevue, Victor Bosch compte faire de ce lieu, qui n’était plus qu’une gentille salle des fêtes, une salle populaire dans sa plus noble expression. D’après sa programmation pour la (demi-)saison qui s’ouvre le 12 janvier, le nouveau patron fait jouer à fond son carnet d’adresses. Lyon Capitale-le mensuel de novembre l’a rencontré. Extraits.
On avait presque oublié le Radiant. Tout juste se le remémorait-on comme on se souvient d’un vieux pantalon en velours remisé au fond d’un placard, entre deux boules de naphtaline. Le charme du désuet. Et pourtant, la salle renaît. Fin des travaux prévue le 15 décembre. “Un volcan endormi qui refait parler de lui, et qui dit : C’est là que ça se passe !” Voilà comment Victor Bosch en parle. Taille du “volcan” : 800 places assises en deux salles, auxquelles se greffera un bar à vin avec terrasse panoramique. L’ancien patron du Transbordeur a voulu conférer au Radiant une noblesse populaire, “à la manière d’un cinéma”, explique-t-il.
Contrat rempli avec une programmation populaire, éclectique et de qualité. Sa ligne directrice : la chanson française, avec Christophe pour l’ouverture le 12 janvier. “Oui, c’est notre ligne conductrice, et il faut l’assumer, affirme le chef du navire. Nous offrons une place à la chanson française, qui ne bénéficiait pas jusque-là des structures nécessaires pour rencontrer pleinement son public.”
Pourquoi ce projet a été accueilli à Caluire et pas à la Confluence comme Bosch l’avait proposé, comment voit-il maintenant son débarquement du Transbordeur il y a deux ans ? Réponses – avec un aperçu de la programmation pour 2013, dans Lyon Capitale n°716, en vente en kiosques jusqu’au 22 novembre, et dans notre boutique en ligne.