Pony Pony Run Run, Yuri Buenaventura, Ycare, Juveniles, Malo et Ilaria Graziano & Francesco Forni sont les premiers noms à l’affiche de la 3e édition du festival “Music en ciel”, qui se tiendra du 30 juin au 2 juillet à Saint-Priest.
Le festival san-priot “Music en ciel” a pour ambition de toucher un grand public, sans clivages, en présentant des talents musicaux variés. L’affiche de sa troisième édition, du 30 juin au 2 juillet prochains, a été dévoilée ce mardi. On y retrouvera notamment Pony Pony Run Run, Yuri Buenaventura, Ycare, Juveniles, Malo, Ilaria Graziano & Francesco Forni. Dans un contexte culturel tumultueux, cet événement entièrement gratuit propose des manifestations musicales recoupant les styles pop, rock, électro et salsa, accessibles à tous.
“Pas de barrières”
Après une deuxième édition réussie avec près de 7 000 festivaliers, les organisateurs sont optimistes : "On pense qu’il y a du potentiel pour cette année. Le festival est jeune, et tout le monde ne nous connaît pas dans la métropole. On ambitionne de dépasser le chiffre de l’année dernière." Pour Brigitte Klepal-Morel, responsable de la programmation, c’est aussi une occasion de "mettre un coup de projecteur sur une ville comme Saint-Priest”, qui, selon elle, “dispose d’une vraie dynamique culturelle".
“La gratuité du festival attire beaucoup de familles, souligne Grégory Prijac, directeur “communication et événementiel” de la Ville. Ce qui lui donne un côté atypique." Une originalité et une convivialité que recherchent les organisateurs, pour un événement dont les maîtres mots sont : "pas de barrières, pas de limites, pas de parti pris."
Un contexte difficile pour la culture
Par les temps qui courent, Grégory Prijac déplore "de moins en moins de fonds publics" et "une tendance des événements culturels à réduire leur programmation, voire à disparaître". Le festival “Music en ciel” se place également dans un "contexte très concurrentiel", avoue Brigitte Klepal-Morel : "La difficulté est de trouver des artistes disponibles, dans un milieu concurrencé notamment par les Nuits de Fourvière, qui font signer à leurs artistes des clauses d’exclusivité, qui s’étalent dans le temps." La programmatrice dénonce un accès à la culture “qui a un coût” par le choix de maintenir sa gratuité : "Entre 130 000 et 150 000 euros de la Ville sont dépensés principalement pour la programmation, les moyens techniques et la communication." Une 3e édition prometteuse et ambitieuse à Saint-Priest, à ne pas manquer.