Après le Brésil, Fourvière poursuit son tour du monde des saveurs exotiques avec la Colombie. Ce mardi 28 juillet, Totó La Momposina, l’orchestre LA-33 et la Chiva Gantiva s’invitent au théâtre antique.
Leader mondial des stimulants en tout genre avec son arabica, sa coca, la cumbia et la salsa, la Colombie est, avec Cuba, le symbole d’un syncrétisme afro-latin qui fait danser la planète.
Cumbia, la musique bâtarde
Genre musical séculaire et toujours numéro un dans le “pays aux mille rythmes”, la cumbia s’est répandue dans toute l’Amérique latine, donnant naissance à des variantes locales. Les tambours des esclaves noirs, les flûtes indiennes, les mélodies et les chants des colons espagnols : la cumbia se transforme et se réinvente chaque jour... C’est Totó La Momposina qui viendra nous faire goûter à cette musique bâtarde et fière de l’être, dans une esthétique plutôt “tradi” (à la bonne heure !).
Salsa à la colombienne
Terme générique (au même titre que le rock ou le jazz), la salsa est le produit d’un brassage anarchique et généreux des influences musicales présentes à Cuba dans les années 1920 et 1930. Vingt ans plus tard, elle déboule en Colombie : son succès est un raz de marée. L’orchestre LA-33 est un des plus beaux représentants du genre, ayant bâti son succès sur une parfaite maîtrise du genre et aussi un peu sur sa célèbre reprise du thème de La Panthère rose.
Fusion moderniste
Pour ouvrir les hostilités, la Chiva Gantiva nous fera découvrir les sonorités et rythmes de la musique afro-colombienne, par le prisme d’une fusion moderniste intégrant des éléments de rock, de funk, d’afro-beat... Au diable la consanguinité !