Arrête avec tes mensonges © Cédric Roulliat.

Théâtre à Lyon : notre sélection de spectacles à voir cette semaine

Le théâtre du point du Jour propose une adaptation théâtrale du livre de Philippe Besson par les co-directeurs du théâtre, Angélique Clairand et Éric Massé.

À l’origine, il y a donc la lecture du roman autobiographique de l’écrivain à succès Philippe Besson (notamment avec Un Personnage de roman, un essai sur la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron). Un vrai coup de cœur. C’est le récit d’une passion homosexuelle dans la province des années 80, un milieu que connaissent bien Éric Massé et Angélique Clairand, leur précédent spectacle, De l’Eve à l’Eau, se passait en milieu rural. Le livre est adapté sous forme d’enquête se déroulant dans des lieux où l’homosexualité est rendue invisible. La bande-son sera celle des années 80, entre Nena, Cyndi Lauper et Bronski Beat.

Arrête avec tes mensonges – Du 1er au 13 octobre au théâtre du Point-du-Jour.
Vendredi 2 octobre 2020 : Rencontre avec Philippe Besson


Et aussi

Miz B. and Mister G.

Miz B. and Mister G., un cabaret engagé

Miz B., c’est Johan Boutin et Mister G., Tom Georgel. Deux jeunes comédiens et musiciens de la Dôze Compagnie. Ils proposent dans la petite salle des Clochards-Célestes, entièrement rénovée, un spectacle de cabaret musical. Où l’on pourra se restaurer, boire tout en appréciant cette création basée sur les chansons de Barbara. Ainsi que sur quelques textes de Virginie Despentes, Édouard Louis, Wendy Delorme, et musiques de Serge Gainsbourg, Stromae, Ginette Garcin. Un joyeux foutoir qui n’empêchera pas de toucher des thèmes tels l’acceptation de la violence, les luttes amoureuses, la domination masculine silencieuse et complice.

Miz B. and Mister G. – Du 30 septembre au 4 octobre au théâtre des Clochards-Célestes.


Philippe Caubère, l’enfance de l’art

Philippe Caubère © Gilles Vidal

Grande gueule, iconoclaste (on l’a vu dans des causes tout sauf politiquement correctes, il fait partie des signataires de “Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 salauds”), on peut se demander ce qui a attiré Philippe Caubère dans Les Lettres de mon moulin, l’œuvre d’Alphonse Daudet.

Au point qu’il a créé un spectacle, conçu en deux volets pour couvrir la plus grande partie du recueil, où il interprète quelques-unes des fameuses lettres. Ne cherchez pas plus loin, il le dit lui-même : “Je ne vais pas essayer de me lancer dans de grandes théories littéraires ou théâtrales – encore moins politiques… – pour m’expliquer ou me justifier sur le choix de monter et jouer Alphonse Daudet plutôt que tel auteur ou que tel autre, puisqu’en définitive, la seule chose qui m’ait vraiment motivé, c’est l’envie de m’amuser et d’amuser les autres, petits et grands. Et si possible, de les toucher. Ainsi qu’une autre, plus particulière et personnelle : après L’Adieu à Ferdinand [précédent spectacle de Philippe Caubère, NdlR], je savais qu’un vide se ferait sentir et qu’il me faudrait quelque chose de fort pour ne pas y sombrer. Une chose qui me ramène à l’enfance, la mienne comme celle de tout le monde. L’enfance de l’art aussi. Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence.”
Si l’on part du principe que la rencontre entre un grand texte et un grand comédien ne peut donner qu’un grand spectacle, rendez-vous à la Comédie-Odéon du 7 octobre au 1er novembre.

Les Lettres de mon moulin – Du 7 octobre au 1er novembre à la Comédie-Odéon.


 

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